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Le roi Philippe de Belgique a eu une enfance mouvementée, d’autant plus qu’il était presque certain de monter un jour sur le trône.
Il est le fils aîné du roi Albert II et de la reine Paola. Il a un frère, le prince Laurent de Belgique, et deux sœurs, la princesse Astrid de Belgique et la princesse Delphine de Saxe-Cobourg. Ses parents sont Albert II de Belgique et Paolo Ruffo di Calabria. Il a épousé Mathilde d’Udekem d’Acoz en 1999 et a quatre enfants : Elisabeth de Belgique, Gabriel de Belgique, Emmanuel de Belgique et Eléonore de Belgique.
À l’âge de 18 ans, il entre à la Royal Military Academy, puis fait un séjour au Trinity College d’Oxford et obtient une maîtrise en sciences politiques à l’université de Stanford, en Californie. Nous sommes en 1985.
Après son retour en Belgique en 1985, il s’est immergé dans la réalité politique, économique et sociale de son pays. Une période de huit ans pendant laquelle il a appris à connaître
la Belgique et les Belges, avec de nombreuses rencontres, visites, conférences et missions qui l’ont initié à tous les aspects du fonctionnement de son pays. Durant cette période, il a considérablement élargi ses connaissances dans des domaines d’intérêt personnel tels que l’histoire, la littérature et la philosophie.
Il entreprend de nombreux voyages d’étude et rencontre diverses personnalités du monde entier, engagées en tant que dirigeants ou simples citoyens.
Il suit de près le processus d’intégration européenne. Le Roi (alors Prince Philippe) a acquis diverses expériences de terrain dans le domaine humanitaire.
La mort du roi Baudouin en 1993 marque un tournant dans la vie du prince de trente-trois ans. Il sera le successeur présumé au trône après l’intronisation de son père, le roi Albert II.
Dès lors, son rôle public prend le dessus. Ce faisant, il couvre un certain nombre de domaines qui correspondent aux plus grands défis de son temps : les missions internationales au service de l’économie belge et de l’image de la Belgique à l’étranger, le développement durable, le dialogue entre les communautés en Belgique, le soutien aux plus faibles dans la société et l’encouragement des talents. Filip établit un dialogue solide avec les hommes politiques, avec lesquels il s’entretient en privé ou coopère lors de missions et d’activités. Filip a pris la présidence d’honneur de l’Agence pour le commerce extérieur (ACE) en 1993. Il dirigera pas moins de 85 missions économiques au cours des 20 prochaines années. Filip met en contact des entreprises belges et étrangères et des entreprises belges entre elles. Après son accession au trône en 2013, il reste président d’honneur de l’Agence et demande à sa sœur, la princesse Astrid, de le représenter lors des missions économiques.